«La guerre froide est terminée. (…) La Russie est un pays ami de l’Europe.» En septembre 2001, deux semaines après le fracas en plein cœur de New York d’une nouvelle menace mondiale, Vladimir Poutine achève de réconcilier les deux blocs devant le Bundestag qui applaudit à tout rompre.
Même lieu 21 ans plus tard: ce n’est plus le président russe que le Parlement allemand ovationne, le 17 mars dernier, mais son nouvel adversaire: Volodymyr Zelensky, président d’une nation ukrainienne qui résiste à l’envahisseur.
Entre ces deux séquences, un gouffre creusé...