It's time to say Goodbye

It’s time to say goodbye Roger, il est temps de te dire au revoir! 

Comment dire au revoir après vingt années de folie à te suivre jour et nuit? Une vie presque entière consacrée à examiner le moindre de tes matchs, à pleurer de joie, de tristesse. Impossible de te dire au revoir en si peu de mots. Vingt années de pleurs, de cris jusqu’à m’époumoner pour un point gagné ou perdu. Vingt années passées à hurler «Chum jetzt» à chaque magie qui sortait de ta raquette. Vingt années rythmées, parfois, de mauvaise foi face à Rafa ou Novak, tes meilleurs ennemis. Bref, vingt années d’idolâtrie, de crises cardiaques à répétition et de sueur, ça en devenait maladif et ça l’était. 

Le monde entier t’admirait et t’admira à jamais, tu fais partie de ces personnes qui peuvent changer la vie des gens, les pousser à être meilleurs. Sans Rafa et Novak, le mot GOAT n’aurait pas eu la même saveur. Tu es le seul et unique patron. «Tennis is Federer», ne l’oublie jamais. 

Roger, je t’admirais, je t’admire et je t’admirerai à jamais. J’ai «grandi» avec toi, tu étais mon exemple! Victoires, défaites, c’était viscéral, je ne pouvais rien y faire. Tu m’as fait grandir. Je suis fière d’avoir pu être la spectatrice de ce magnifique récital. Un récital que les moins de 20 ans ne connaîtront jamais. 

Parce que oui, tu fais partie de ces sportifs inspirants, inégalables et qui, même dans les moments les plus sombres, renaissent tel un phénix et montrent le chemin. Papy Fed, je n’ai pas peur de le dire: «You saved my life and changed it forever». Tu vas me manquer. Alors Rodg: «I love you to the moon and back». Bonne retraite champion. Chum jetzt et merci d’avoir existé.